16h36 CET
07/12/2025
La publication du calendrier définitif du Mondial 2026 a livré un premier enseignement majeur. Certaines sélections auront un véritable avantage logistique, tandis que d’autres devront composer avec un programme démesuré. Et dans cette configuration éclatée entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, l’Algérie apparaît comme l’une des équipes les plus durement touchées par les distances imposées. Pour les Fennecs, le premier tour se transformera en un long périple aérien, bien loin du confort offert à d’autres nations.
Pour l’Algérie, le tirage au sort a été sans pitié. Répartis entre San Francisco, sur la côte pacifique, puis Kansas City en plein centre des États-Unis, les Fennecs devront traverser un pays-continent pour honorer leurs trois rencontres de poules.
Au total, ce sont 4 840 kilomètres de déplacements qui attendent les hommes de Vladimir Petkovic, ce qui constitue l’un des plus grands volumes de voyage de toute la compétition.
Pour une équipe habituée à évoluer dans des environnements plus resserrés, ce Mondial représente un défi inédit : changements de fuseaux horaires, gestion de la récupération, sommeil perturbé, séances d’entraînement à réadapter constamment.
Chaque match s’apparente presque à une mini-expédition, un paramètre qui peut peser lourd dans un tournoi aussi exigeant. L’Algérie devra donc aborder cette Coupe du Monde 2026 avec un handicap non sportif, mais potentiellement déterminant : la fatigue des déplacements.
Alors que certaines équipes évolueront dans un rayon compact, les Fennecs devront puiser dans leurs ressources pour rester performants sur toute la durée du premier tour.