Réélu pour un nouveau mandat de quatre ans, Samuel Eto’o a immédiatement dévoilé les quatre priorités qui guideront son action à la tête de la Fecafoot. L’ancien capitaine des Lions veut structurer son deuxième mandat autour de réformes qu’il juge essentielles pour l’avenir du football camerounais.

Reconduit par acclamation lors de l’Assemblée générale élective à Yaoundé, l’ex-buteur des Lions Indomptables a ainsi tracé les lignes directrices de son nouveau quadriennat, articulées autour de quatre chantiers majeurs :

1. Restaurer les valeurs au sein de l’équipe nationale, un domaine qu’il juge prioritaire pour redonner cohésion, discipline et exemplarité aux Lions Indomptables.

2. Rendre le label « Lions » plus attractif, afin de renforcer l’image, la visibilité et le pouvoir de séduction de la sélection auprès des joueurs, du public et des partenaires.

3. Rehausser l’attrait des championnats locaux, avec l’ambition d’améliorer leur compétitivité, leur organisation et leur exposition médiatique.

4. Accroître l’autonomie de la Fecafoot, un objectif central visant à réduire les interférences extérieures et à permettre à l’instance de fonctionner de manière indépendante et cohérente.

Ce dernier point est interprété par beaucoup comme une volonté claire de limiter l’influence du ministère des Sports, dirigé par Narcisse Mouelle Kombi. La réélection d’Eto’o, malgré les tensions institutionnelles et les injonctions répétées du Minsep, apparaît déjà comme un signal fort dans cette direction.

Avec ces quatre priorités, Samuel Eto’o entend marquer son deuxième mandat par une rupture assumée et une reprise de contrôle totale sur le développement du football camerounais.