10h06 CET
15/01/2025
Le procès qui opposait l’athlète de taekwondo Mariam Cissé à son ancien entraîneur, Me Tadjou Attada, a connu un tournant décisif. Accusé de harcèlement sexuel, l’entraîneur national de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo a reconnu les faits à la barre. Le procureur a requis une peine d’un an de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 francs CFA à l’encontre de l’accusé. Cette décision fait suite aux révélations de Mariam Cissé qui a affirmé avoir subi des avances répétées de la part de son entraîneur.
« Il a reconnu les faits. D’abord, il a reconnu qu’il m’a fait des avances. Quand le Procureur lui a demandé s’il aimerait qu’on fasse la même chose à ses enfants, il a dit non. Parce que, selon lui, ce n’est pas un bon comportement », a expliqué la victime à sa sortie d’audience. Cette affaire, qui a suscité une vive émotion au sein de la communauté sportive ivoirienne, met en lumière le problème du harcèlement sexuel dans le sport de haut niveau.