Le Tour du Faso, grande compétition cycliste, a été retiré du calendrier de l'Union cycliste internationale (UCI) en raison de la participation de l’équipe russe du CSK de Moscou. Face à cette décision, les autorités burkinabè ont réagi fermement, réaffirmant leur souveraineté et leur droit d’inviter les participants de leur choix. Bassolma Bazié réagit au retrait du tour de Faso du calendrier de l’Union cycliste internationale (UCI). Le ministre d’État burkinabè a réaffirmé la souveraineté de son pays, le Burkina Faso. C'est à l'issue de la troisième étape, remportée par un cycliste russe, que le ministre s'est exprimé ce dimanche à Koudougou. Devant les spectateurs rassemblés pour encourager les cyclistes, Bassolma Bazié a planté le décor de cette prise de position. Le ministre a évoqué la liberté du Burkina Faso à inviter qui bon lui semble, dans tous les domaines. Pour lui, le Tour du Faso reste une compétition où le Burkina peut choisir ses invités sans subir d’influence extérieure.

"La souveraineté, c'est dans tous les domaines : économique, social, sportif, politique, militaire. Donc de ce point de vue, nous avons notre destin en main. Celui qui vient doit respecter nos particularités," a déclaré Bassolma Bazié.

"Ceux qui dorment encore (doivent) se réveiller. Il n'appartient pas à un pays de nous indiquer qui nous devons inviter, qui ne doit pas être invité, qui doit participer ou non. Le terme, c'est Tour du Faso. Ce n'est pas Tour de l'Europe, ni Tour des États-Unis. C'est le Tour du Faso, c'est d'abord le Burkina Faso avec l'ensemble de ses amis," a-t-il insisté.

"C'est eux-mêmes qui aiment à dire que la politique ne doit pas s'inviter dans le milieu des sports. Mais que quelqu'un fasse des calculs politiciens en disant qu'il retire son label, de toutes les façons, on est debout et le Tour se passe bien," a ajouté Bassolma Bazié. https://www.youtube.com/watch?si=LsBbJGabxaZ70sN6&v=gnRtl175XA0&feature=youtu.be