08h42 CET
25/12/2024
L'Espagne est venue se rappeler cette année au bon souvenir de l'Europe, une décennie après la fin de sa période de domination absolue (gagnante du Mondial-2010 et des Euro-2008 et 2012).
Encadrée par un sélectionneur méconnu mais efficace, Luis de la Fuente, et le capitaine Alvaro Morata, une génération a confirmé les espoirs nés ces dernières années en remportant l'Euro sans perdre un match, après avoir dominé la France en demie et l'Angleterre en finale, à chaque fois 2 à 1.
Le discret milieu de Manchester City, Rodri, a éclaboussé la compétition de sa maîtrise technique et tactique. Il sera récompensé en octobre par le Ballon d'or, attribué à un milieu de terrain pour la deuxième fois seulement depuis le début de la domination de Messi et Cristiano Ronaldo.
L'ailier Lamine Yamal, prodige qui a eu 17 ans la veille de la finale, a stupéfié les observateurs par sa virtuosité balle au pied et sa maturité. Nico Williams sur le flanc gauche a aussi donné le tournis. Et le talentueux Dani Olmo, jusque-là exilé au club allemand de Leipzig, a été décisif alors qu'il palliait Pedri, blessé.