17h46 CET
29/12/2025
Alors qu'elle affronte le Maroc, pays organisateur, dans le groupe A, la Zambie a choisi de faire monter la pression en dehors du terrain. À travers des déclarations sans détour, les Chipolopolos remettent ouvertement en cause le statut du Maroc, qualifié d’« équipe surcotée », et annoncent un affrontement bien plus ouvert que ne le laissent croire les pronostics.
Ce lundi soir, la sélection zambienne joue sa qualification pour le tour suivant face aux Lions de l’Atlas. À domicile, l’équipe dirigée par Walid Regragui n’a besoin que d’une victoire pour s’assurer la première place du groupe. La Zambie, de son côté, devra au minimum accrocher un match nul pour espérer figurer parmi les meilleurs troisièmes, dans l’hypothèse où le Mali viendrait à s’imposer.
Depuis dimanche soir, les internationaux zambiens multiplient toutefois les sorties médiatiques incisives à l’encontre du Maroc. Après le capitaine Fashion Sakala, qui avait déjà relativisé la suprématie marocaine en rappelant que
« le Maroc a remporté une seule CAN, la Zambie aussi », allant jusqu’à qualifier la confrontation de « 50/50 », c’est désormais Wilson Chisala qui a enfoncé le clou.
Le milieu de terrain n’a pas mâché ses mots à l’approche de cette rencontre capitale.
« Le Maroc est une équipe surcotée et prenable. Nous sommes prêts pour ce défi. », a-t-il déclaré, confiant.
Une déclaration forte, assumée, qui traduit la confiance du camp zambien, déterminé à bousculer l’ordre établi et à faire mentir la hiérarchie sur la pelouse.