Naples a souffert mais a décroché sa première victoire de la saison en Ligue des champions mercredi face au Sporting Lisbonne (2-1), grâce à ses recrues Rasmus Hojlund et Kevin De Bruyne, respectivement double buteur et double passeur décisif.

Privé la saison dernière de toutes compétitions européennes pour la première fois depuis quinze ans, le Napoli a recruté cet été pour briller dans la compétition-reine du football européenne.

Sa campagne européenne a pourtant débuté par une défaite le 18 septembre à Manchester City (2-0), facilitée par l'exclusion rapide de son capitaine Giovanni Di Lorenzo.

Mercredi soir, devant son public, pour son premier match de Ligue des champions depuis février 2024 au stade Diego-Armando-Maradona, l'équipe d'Antonio Conte n'a pas dominé son sujet, ni son adversaire.

Elle a notamment perdu brièvement pied en début de seconde période, quand le Sporting a égalisé sur un penalty de Luis Suarez, consécutif à une faute de Matteo Politano sur Maximiliano Araujo (62e). Mais le Napoli s'est sorti d'affaires grâce à deux recrues animés par un esprit de revanche.

Après une expérience frustrante à Manchester United, Hojlund a retrouvé le Championnat d'Italie où il s'est révélé sous le maillot de l'Atalanta Bergame. Le Danois, aligné seul en pointe, a ouvert la marque à la 36e minute en prenant de vitesse la défense du Sporting et au terme d'un contre foudroyant lancé depuis sa surface de réparation par De Bruyne.

Laissé libre par Manchester City après dix années bien remplies de trophées, l'international belge, déjà auteur de trois buts en championnat, avait à coeur de remettre les points sur les i.

Rapidement rappelé sur le banc lors de la 1re journée de la compétitio après l'exclusion de Di Lorenzo pour son retour à Manchester, "KDB" s'est retrouvé le week-end dernier dans la tourmente pour avoir manifesté son mécontentement d'être à nouveau remplacé lors du choc perdu contre l'AC Milan.

"J'accepte une première erreur, mais pas une seconde", l'a tancé Conte.

Le technicien italien n'a rien eu cette fois à reprocher au Belge, auteur du centre repris rageusement de la tête par Hojlund pour le but de la victoire (79e).

"Kevin est une légende du football. Dès qu'il a le ballon, je sais que je dois juste faire le bon choix dans ma course et il saura me trouver", a admiré Hojlund.