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Hand/Mondial-2023: à Paris, un double défi à relever pour les Bleues

Le sélectionneur de l'équipe de France de handball Olivier Krumbholz lors de la finale du Mondial remporté par les Bleues face à la Norvège (31-28) le 17 décembre 2023 à Herning, au Danemark. Sitôt le titre en poche, il a appelé ses joueuses à préparer l'échéance olympique, "la compétition de leur vie, du siècle"

00h32 CET

19/12/2023

Sacrées championnes du monde dimanche, les Bleues se tournent désormais vers Paris 2024, "la compétition de leur vie" où elles tenteront de relever un double défi: conserver leur titre olympique et réaliser le doublé Mondial-JO.

Après une nuit festive et un titre célébré au Fox and Hounds, un pub de Herning, en compagnie de proches, d'une partie de l'encadrement et d'autres sélections, l'équipe de France a atterri à 17h30 à l'aéroport Charles-de-Gaulle via un vol direct en provenance de Billund (Danemark), accueillie par quelques supporters, a constaté l'AFP.

Elles ont été ensuite reçues dans la soirée à l'Elysée par Emmanuel et Brigitte Macron et la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. "Vous avez fait des miracles en terre hostile, vous allez faire des ravages à domicile", leur a lancé le président, voyant dans ce titre mondial "un avant-goût" des Jeux olympiques de Paris 2024.

Les Bleues sont rentrées du Danemark avec des étoiles plein les yeux et, pour certaines d'entre elles, un premier titre en poche puisque huit des championnes du monde (Léna Grandveau, Hatadou Sako, Sarah Bouktit, Alicia Toublanc, Lucie Granier, Oriane Ondono, Déborah Lassource et Camille Depuiset) ont débuté en sélection après les JO-2021.

Sept autres (Coralie Lassource, Chloé Valentini, Estelle Nze Minko, Pauletta Foppa, Méline Nocandy, Grâce Zaadi et Laura Flippes) étaient du sacre olympique à Tokyo il y a deux ans et demi, signe d'un certain renouvellement opéré par Olivier Krumbholz.

Le sélectionneur devra faire des choix en vue du grand rendez-vous parisien, où il ne pourra emmener que 15 joueuses, soit trois de moins qu'au Mondial.

Il devra notamment trancher le cas de Béatrice Edwige (35 ans), patronne de la défense pendant 10 ans mais non sélectionnée pour le Mondial afin de lancer dans le grand bain Bouktit. A 21 ans, le pivot a largement saisi sa chance en défense mais aussi en attaque - où Edwige affiche des limites.

- "Il faut qu'elles bossent" -

Sitôt le titre en poche, Krumbholz a appelé ses joueuses à préparer dès les prochaines semaines l'échéance olympique, "la compétition de leur vie, du siècle". "Si elles n'arrivent pas au top du top, elles rateront la compétition du siècle", a-t-il ajouté, estimant que "beaucoup de joueuses sont loin de leur meilleur niveau".

C'est notamment le cas des demi-centres Grâce Zaadi et Méline Nocandy, en difficulté lors du Mondial après avoir connu des blessures, alors que la marge de progression de Grandveau (20 ans) ou de Bouktit est considérable.

"Il faut qu'elles (toutes les joueuses) bossent, donnent une priorité à l'équipe de France - sans négliger les clubs évidemment sinon ça va partir dans une polémique qui n'a aucun intérêt", a ajouté le technicien lorrain de 65 ans, qui avait annoncé en septembre 2022 qu'il quitterait son poste après les JO.

L'été prochain à Paris, les Bleues seront confrontées à un immense défi.

Car si conserver son titre olympique est presque monnaie courante dans le handball féminin (URSS en 1976 et 1980, Corée du Sud en 1988 et 1992, Danemark de 1996 à 2004 et Norvège en 2008 et 2012), un seul champion du monde en titre est parvenu à enchaîner avec l'or aux JO: la Norvège en 2011 et 2012.

- "Prendre de l'avance" -

Dépossédées dimanche de leur couronne mondiale (31-28) après avoir été battue une première fois par les Bleues lors du tour principal (24-23), les Norvégiennes se présenteront revanchardes dans sept mois.

"On sait très bien que nos adversaires vont bosser comme des fous pour essayer de nous faire déjouer. Il va falloir prendre de l'avance, réfléchir à ce qu'ils pourraient faire pour nous contrer", a prévenu la capitaine Estelle Nze Minko.

Les championnes du monde disposent de quelques mois pour travailler leurs schémas de jeu sur attaques placées, chantier en progrès ouvert par l'encadrement après la désillusion de l'Euro-2022, terminé au pied du podium.

"Tous nos matches n'ont pas été parfaits (...) On s'est prouvé qu'en travaillant, en étant rigoureuses, on pouvait battre tout le monde", a souligné Laura Flippes. "Il va falloir continuer sur cette lancée pendant six mois pour faire la même chose aux Jeux." Et installer un peu plus le handball féminin français au sommet du monde.

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