19h52 CET
16/02/2025
Affaibli sportivement par le départ de quatre titulaires ces dernières semaines, Lens a enchaîné un deuxième revers de suite, cette fois à domicile contre Strasbourg (2-0) dimanche lors de la 22e journée de Ligue 1.
Grâce à ce résultat, les Alsaciens montent au septième rang (33 points), juste devant leur adversaire du jour, qui possède le même nombre de points.
Ce succès reflète la montée en puissance des Strasbourgeois, qui n'ont perdu que deux de leurs onze dernières rencontres, et confirme, à l'inverse, la perte de vitesse lensoise une semaine après la défaite à Nice (2-0), que l'entraîneur Will Still a qualifiée de "non-match total".
Ce n'est pas ce match qui le rassurera. Les Sang et Or ont joué une bien terne partie, comme trop souvent cette saison, marquée par un manque d'inspiration individuelle que le collectif artésien ne parvient plus à masquer.
Certes, le club de l'Artois a renfloué ses caisses lors du mercato hivernal, mais le départ de quatre joueurs majeurs - Brice Samba, Abdukodir Khusanov, Kevin Danso, Przemyslaw Frankowski - a fait baisser le niveau du onze lensois.
Une statistique résume à elle-seule le manque d'allant offensif des partenaires de Florian Sotoca: ils n'ont pas cadré la moindre frappe.
En face, Strasbourg s'est surtout procuré des occasions en première période grâce à ses individualités, ses ailiers Sebastian Nanasi et Diego Moreira trouvant souvent des espaces dans la défense lensoise.
Mais leur buteur Emanuel Emegha a été maladroit, ne parvenant pas à cadrer malgré une belle occasion (42e), puis perdant un duel d'une frappe trop molle (45e+2).
La deuxième période a longtemps été ennuyeuse, jusqu'au carton rouge reçu par Deiver Machado (72e) pour un deuxième jaune, qui a ouvert de nouveaux espaces dont Dilane Bakwa, entré en jeu à la 66e minute, a su profiter.
D'abord en ouvrant le score après s'être joué de Juma Bah (81e), dans la foulée d'une belle ouverture de Valentin Barco, puis en menant une contre-attaque avant d'offrir le but du K.-O. à Emanuel Emegha (90e+6).
Même en fin de match, alors qu'il jouait son va-tout, le club du bassin minier n'a pas su inquiéter Dorde Petrovic. C'est par les sifflets de Bollaert, inquiet de la tournure que prend cette saison, que le match s'est terminé.