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En Ligue des champions, Brest a trouvé sa formule magique

L'attaquant du Havre Josue Casimir (à gauche) et le défenseur de Brest Soumaila Coulibaly lors du match de Ligue 1 au Stade Océane au Havre, le 26 janvier 2025

07h32 CET

29/01/2025

Plus petit coefficient UEFA au début de la compétition, Brest a gagné le droit d'affronter sans pression le Real Madrid, mercredi, pour terminer le premier tour de la Ligue des champions, en mettant tous les atouts de son côté.

. Un effectif étoffé et bien géré

Habitué à faire avec peu de moyens et à évoluer avec un effectif resserré, Brest s'est fait une douce violence pour faire face à des matches tous les trois jours (partagés entre trois compétitions : la Coupe de France, la Ligue 1 et la Ligue des champions).

Côté recrutement, il a fallu non seulement étoffer le groupe, mais aussi en augmenter la qualité moyenne et apporter une expérience européenne qui faisait cruellement défaut. Sans dévier de sa politique parcimonieuse, le directeur sportif Grégory Lorenzi a encore fait des merveilles.

Devant, Ludovic Ajorque a totalement fait oublier Steve Mounié ou Martín Satriano, alors qu'Abdallah Sima, prêté par Brighton, a mis Brest sur les rails en inscrivant des buts décisifs sur les premiers matches.

En défense, Soumaïla Coulibaly, prêté par Dortmund, et Abdoulaye Ndiaye ont fait mieux que tenir la baraque malgré leurs 21 et 22 ans. Au milieu aussi, l'international suisse Edimilson Fernandes, prêté par Mainz, a souvent été un rempart précieux.

Grâce à ces arrivées, Brest n'a quasiment pas souffert de la vague de blessures, notamment celle de son maître à jouer Pierre Lees-Melou, ou de la baisse de régime de certains cadres de l'an dernier, comme Romain del Castillo.

Cela doit aussi beaucoup à l'excellente gestion d'Eric Roy, qui s'est adapté en instaurant un turnover important -- 5 changements dans les onze de départ d'un match sur l'autre, en moyenne -- et des stratégies de remplacement plus tôt dans le match avec des "débutants" et des "finisseurs".

. Grandir aussi en dehors du terrain

La performance des Bretons n'aurait pas été possible non plus sans un effort concerté du club et des joueurs hors du terrain.

Brest n'a pas lésiné en exigeant une hygiène de vie encore plus drastique à son groupe et en se dotant de moyens accrus pour la "préparation invisible" indispensable pour enchaîner les matches.

"On fait un match et tout de suite après on passe en +protocole récup'+", avait raconté le capitaine Brendan Chardonnet, mi-janvier.

"Directement après le match, on fait un peu de vélo, on mange tout de suite pâtes, riz, fruits, un peu de lait... Se mettre dans la glace, ça c'est le plus dur. Dans les poubelles (remplies) de glace, ça c'est compliqué", avait-il détaillé.

Le lendemain des matches, "récupération, massage, un peu de cryothérapie aussi. Ce n'est pas évident, mais ça fait beaucoup de bien au corps", avait-il reconnu.

"C'est vrai qu'on voyait ça que dans les grands clubs avant. Maintenant, quasiment tous les clubs ont ça. Nous, on ne l'avait pas encore mais cette année, on voit que le club se structure, engage des frais pour ça (...) C'est bien pour tout le monde et on voit que ça marche plutôt bien", avait-il encore ajouté.

. Un Roudourou apprivoisé

Avec un Stade Francis-Le Blé bien trop vétuste pour les normes exigeantes de la Ligue des champions, Brest a dû se résoudre à jouer à 1h15 de chez lui, dans le Stade du Roudourou de son rival régional, Guingamp.

Si la décision a fait grincer quelques dents, le succès populaire a été immédiat et les 16.000 places se sont arrachées pour tous les matches.

Le "kop" brestois, même délocalisé, a su créer une ambiance des grands soirs.

Portée par les prestations emballantes de l'équipe, l'atmosphère a souvent été assourdissante, notamment contre Leverkusen et le PSV Eindhoven.

A tel point que l'idée d'aller vers plus grand -- le Roazhon Park de Rennes ou le Stade de France --, pour les barrages a été abandonnée sous la pression populaire, malgré cette jauge limitée.

"Je pense que les joueurs se sont bien adaptés là-bas, on a nos repères", avait admis Eric Roy lorsque la décision a été prise.

"Sportivement, aller au Stade de France, c'était rajouter quelque part une inconnue. Là, on a bien apprivoisé l'environnement. C'est pour ça que je ne suis pas mécontent que l'on joue au Roudourou", avait-il ajouté.

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