03h16 CET
07/11/2024
À l'issue de la victoire - inattendue - face au PSG (1-2) au Parc des Princes, Diego Simeone avait le sourire en conférence de presse, ravi d'arracher ces trois points
contre un club français, après la débâcle à domicile face au LOSC à Madrid. Sa réaction aux questions des journalistes. "Nous savions que nous venions pour rencontrer une équipe qui a déjà fait des demi en Champions League et qui est une très bonne équipe, qui a de très bons joueurs, de très jeunes joueurs aussi, six de moins 24 ans. Nous on avait beaucoup de joueurs en défense manquants ce soir, et c’est vrai que malgré cela l’équipe a été forte. Même si on a encaissé un but, l’équipe ne s’est pas écroulée, le but de Molina était une très belle action collective, et on savait qu’on aurait d’autres occasions. Contre Lille on aurait dû marquer 3/4 buts chez nous. Aujourd’hui on a peu attaqué, mais on a transformé deux actions de buts. J’étais content de continuer à générer de la force au sein l’équipe, en faisant des changements, comme l'entrée de Correa, mais on n’a pas changé notre plan, et on a continué de défendre notre idée de jeu. On peut toujours perdre malgré notre idée de jeu, comme à domicile."
Journaliste - Contre Las Palmas, Koke disait qu’il est important de dépenser de l’argent dans des joueurs, mais qu'il faut garder l’ADN de l'équipe. Etes-vous du même avis ? C’est ce que j’ai dit à mon équipe, on a beaucoup discuté [pour maintenir notre ADN]. Contre le Betis, c’est l’attitude d’une équipe qui veut être compétitive et on l’a vu contre Las Palmas. L’adversaire peut être supérieur à toi, avoir plus de réussite, mais y’a quelque chose qu’on poursuit, c’est ce qu’on possède, ça fait 12 ans que je suis ici et que je construis et ça c’est la situation actuelle. La victoire peut renverser la tendance. C’est une victoire importante [contre Paris], mais il manque beaucoup de choses, je ne dirais pas que tout est bon.
Journaliste - Tu parlais de la construction de l’équipe, est-ce que ce succès ça change une dynamique, après la défaite contre Lille ? On ne peut pas critiquer le match contre la Réal Sociedad, car on n’a pas eu autant d’attaques, contre le Betis il n’y avait pas autant de chemins non plus. Aujourd’hui ce n’était pas facile de gagner ici, dans ce stade, mais l’équipe remporte un très grand match dans notre trajectoire en Champions League.
Journaliste - Tu parlais de l’énergie et de la jeunesse de l’adversaire, mais si on parle de l’expérience de votre équipe, elle a été importante ce soir, à l'image de Axel Witsel ? Axel on ne sait pas si on va le garder encore beaucoup de temps, car on ne sait pas jusqu’à quel âge on peut jouer au foot (le joueur a 35 ans, ndlr), mais il s’adapte et il a toujours donné tout ce qu’il avait à donner.
Journaliste - Sur les arrêts de Oblak, qui lance également le second but. Ça peut arriver qu’il ne soit pas à son maximum, et j’espère qu’il pourra maintenir ce niveau et que ces coéquipiers puissent l’aider à être meilleur.
Journaliste - Le football est cruel, si vous rejouez ce match 10 fois, combien de fois le gagnez-vous ? Je ne sais pas, le match contre Lille c’était la même chose, on a eu 7/8 occasions de but mais on n’a pas su les concrétiser. C’est très beau le football collectif, mais c’est la précision qui te donne un succès. Face à Lille on n’a pas eu de précision, le PSG a été meilleur que nous, a mieux joué, mais nous on a eu la précision.
Journaliste - Griezmann ne jouait pas son meilleur match, surtout dans les derniers matches, mais tu l’as maintenu sur le terrain, pour quelles raisons ? Il a cette occasion avec la passe décisive en fin de match, et le but est lancé par Griezmann, donc ça serait injuste de dire que c’est la raison pour laquelle il est resté sur le terrain, mais on a besoin de respecter les efforts des joueurs, Correa et Alvarez sont plus offensifs et moins complémentaires. Griezmann court mieux sur le terrain, donc il pouvait travailler avec Correa. On avait deux profils d’attaquants qui se complètent, là ça a fonctionné, parfois il joue mieux et ça ne se passe comme ça, souvent on l’a sorti et on se rend compte que cette dernière passe est importante, même s’il touche moins de ballons.