18h22 CEST
06/09/2025
Max Verstappen, quadruple champion du monde en titre de Formule 1, a décroché samedi la pole position du Grand Prix d'Italie, sa première depuis le GP de Grande-Bretagne début juillet, après avoir battu les deux McLaren d'habitude dominatrices.
Dans le chaudron italien de Monza forcément acquis à la cause Ferrari, le pilote Red Bull a devancé le Britannique Lando Norris, deuxième du général, de 77/1000 de seconde.
"Nous avons apporté quelques modifications finales qui m'ont permis d'avoir un peu plus de performances", a expliqué le Néerlandais, qui bat au passage le record de la piste et celui de la vitesse moyenne la plus élevée jamais enregistrée sur un tour en F1 (264,681 km/h).
Sur le légendaire circuit italien, où la première course de F1 remonte à 1950, Verstappen a signé sa cinquième pole de l'année - mais ne compte pour l'instant que deux victoires en GP (au Japon et en Emilie-Romagne).
"Cette saison, les GP ont été un peu plus compliqués pour nous, mais nous allons tout donner", a-t-il assuré samedi, avant la course programmée dimanche à 15h00.
"Mad Max" aura fort à faire pour contenir les puissantes McLaren dont celle du leader au championnat Oscar Piastri, qui s'élancera de la deuxième ligne à côté de la Ferrari de Charles Leclerc, quatrième.
Sous les acclamations des tifosi chauffés à blanc, le Monégasque a signé l'espace de quelques instants le meilleur chrono synonyme de pole sous le soleil étincelant italien, - avant de se faire dépasser par la concurrence.
Mais qu'"Il Predestinato" se rassure: Monza est très propice aux dépassements avec ses lignes droites. Ce n'est pas pour rien que l'on surnomme l'autodrome situé au nord-est de Milan le "Temple de la vitesse": les pilotes passent 80% du temps à plein régime.
L'an dernier, le pilote Ferrari avait d'ailleurs remporté l'épreuve depuis la quatrième place sur la grille.
- Qualifications manquées pour Hadjar -
Pour son premier GP d'Italie en rouge, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a pris le cinquième meilleur temps des qualifications.
Le Britannique ne partira pourtant que 10e dimanche, après avoir écopé d'une pénalité de cinq places pour avoir dépassé la vitesse tolérée sous drapeaux jaunes lors du GP des Pays-Bas le week-end dernier.
"Partir de cette position ne sera pas facile et la stratégie sera déterminante, mais nous avons montré un bon rythme sur les longs relais et c'est un circuit où les dépassements sont possibles", tente de se rassuré "Sir Lewis".
Avec cette pénalité, les deux Mercedes, de l'Anglais George Russell et de l'Italien Andrea Kimi Antonelli, remontent d'une place et partiront de la troisième ligne.
Isack Hadjar (Racing Bulls), qui a signé son premier podium en F1 la semaine dernière, a fini 16e, visiblement gêné par la Williams de Carlos Sainz, a-t-il expliqué. Il s'agit de son pire résultat en qualifications depuis qu'il a rejoint la catégorie reine en début d'année.
Le Français s'élancera même de la voie des stands, en dernière position, après avoir été pénalisé pour un changement de pièces sur son moteur.
"Je déteste aller en +qualifs+ en sachant déjà que je vais commencer dernier quoi qu'il arrive, c'est ce qui nous coûte notre élimination" précoce, a-t-il encore dit après sa contre-performance.
Ses compatriotes Esteban Ocon (Haas) et Pierre Gasly, qui a prolongé samedi son contrat chez Alpine jusqu'en 2028, se sont qualifiés respectivement 15e et 19e mais Gasly progresse d'une position en raison de la pénalité contre Hadjar.
Chez elle, Ferrari tentera dimanche de tourner la page d'un Grand Prix des Pays-Bas cauchemardesque, marqué par l'abandon de ses deux pilotes.
Ce double abandon est un coup dur pour l'écurie italienne, deuxième au championnat constructeurs, qui a perdu du terrain au général face à Mercedes, troisième. Seuls 12 points séparent maintenant les deux équipes.
Au championnat pilotes, Piastri compte 34 points d'avance sur Norris. Le meilleur des autres, Max Verstappen, est déjà à 104 points.