23h32 CEST
01/10/2025
Le milieu de Monaco, Maghnès Akliouche, qui devrait être de nouveau appelé en Bleu jeudi, n'a pas été aussi étincelant, mercredi lors du nul contre Manchester City (2-2), que la saison dernière contre Barcelone, mais il continue de densifier son jeu.
On jouait la 82e minute, il s'est allongé sur la pelouse perclus de crampes. Mais il n'est pas sorti. Il s'est relevé, a serré les dents et a aidé son équipe de Monaco à pousser pour égaliser.
Contre Manchester City, Akliouche a été solide, combatif et a livré une performance dense. Certes, elle a été sans trop de relief en première période. Il a cependant délivré un bon centre du gauche pour Ansu Fati, qui n'y a pas cru (18e).
Ensuite, sa talonnade aux abords de la surface adverse a été trop appuyé. Mais il a essayé. Et surtout, il a travaillé défensivement, couvert un grand nombre de kilomètres. Devant la télévision, Didier Deschamps, le sélectionneur national, a dû apprécier.
La saison dernière, pour la première journée de la compétition, Monaco avait battu le FC Barcelone (2-1). Et si Lamine Yamal, la jeune pépite catalane alors tout juste couronné champion d'Europe avec la sélection espagnole, avait marqué, c'est bien Akliouche qui s'était révélé aux yeux de l'Europe.
Médaillé d'argent aux Jeux Olympiques un mois plus tôt, le Monégasque était bel et bien encore dans une forme... olympique. Pourtant, ce n'est qu'en septembre dernier que Deschamps l'a convoqué pour la première fois avec les A, le rêve de sa vie. Il a même connu sa première cape contre l'Ukraine, entré dans les arrêts de jeu.
-Être plus décisif-
Ce jeudi, le sélectionneur, qui doit composer avec un nombre important d'absents dans le secteur offensif (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Marcus Thuram et Rayan Cherki), ainsi qu'avec les quelques incertitudes concernant les attaquants Randal Kolo Muani et Hugo Ekitiké, devrait conserver sa confiance au Monégasque.
Même s'il est moins performant actuellement que la saison dernière, il est devenu au fil du temps le véritable homme de base de son entraîneur Adi Hütter sur le Rocher.
Depuis le début de la saison, il a d'ailleurs disputé toutes les minutes de tous les matches de son équipe, excepté samedi dernier à Lorient (1-3) puisque, victime d'une pharyngite, il était malade.
Si son jeu est désormais plus dense, il est également devenu plus impactant et décisif. Hütter le lui a demandé, Deschamps également. Lui aussi le disait en début de saison: pour franchir un pallier il faut plus de statistiques.
Pour l'instant, il compte deux buts et une passe décisive en cinq matches de Ligue 1. Mais à Bruges, lors de la première journée, il a manqué le pénalty obtenu par les Rouge et Blanc alors que le score était encore vierge. Monaco a ensuite, sombré.
Contre City, lorsque l'arbitre l'Espagnol Gil Manzano a sifflé pénalty, il n'a pas cherché à reprendre la main. Il a laissé intelligemment Eric Dier conclure (2-2, 90e). Puis, il s'est attelé à se mettre au service du collectif pour défendre ce première point de la saison en Ligue des champions.