Bienvenue sur Winsports DZ!
Utilisateur: [user];
MDP: [password]

Foot: Lyon repêché en Ligue 1

L'homme d'affaires américain et ancien président de l'Olympique lyonnais, John Textor, avant un match de son équipe de Botafogo, au Mondial des clubs, le 28 juin 2025 à Philadelphie

14h32 CEST

09/07/2025

Septuple champion de France, l'Olympique lyonnais s'est fait très peur mais a finalement sauvé sa place mercredi dans l'élite devant la commission d'appel de la DNCG, grâce à des apports de liquidités et la promesse de "respecter toutes les règles" du gendarme du foot français.

Evitant une humiliante rétrogradation en Ligue 2, ce club historique est aussi parvenu à garder son billet pour la Ligue Europa. Mais il devra très nettement réduire son budget la saison prochaine.

Les nouveaux dirigeants du club, la présidente Michele Kang et son directeur général Michael Gerlinger, en première ligne après la mise en retrait de John Textor, ont convaincu une commission d'appel d'infirmer la décision de rétrograder l'OL prise par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) le 24 juin.

Le duo a passé quelques heures devant une commission d'appel au siège de la Fédération française de football (FFF) à Paris mercredi, conduisant une délégation de neuf personnes.

Il fallait montrer "que nous avions suffisamment de liquidités pour faire fonctionner le club sur toute la saison", a expliqué la femme d'affaires américaine lors d'une conférence de presse organisée au stade de Décines-Charpieu, dans la banlieue de Lyon. "Certains créanciers ont mis de l'argent (...), moi aussi, tout comme d'autres actionnaires", a-t-elle poursuivi sans communiquer de montants.

- "Enfant difficile" -

Michele Kang a aussi promis un changement de style à la tête du club, en s'engageant à respecter "toutes les règles", "en toute transparence". "Nous tous, dans l'équipe de direction, ferons de notre mieux pour être non pas un enfant difficile, mais une valeur ajoutée", a-t-elle déclaré.

Jamais elle n'a cité son prédecesseur, John Textor, qui avait racheté l'OL à Jean-Michel Aulas fin 2022 et qui est également actionnaire majoritaire des clubs de Molenbeek en Belgique et Botafogo au Brésil.

L'homme d'affaires américain n'a jamais convaincu la DNCG de la pertinence de son modèle économique basé sur la multi-propriété. Inquiet de l'endettement de l'OL, l'instance de contrôle financier du football français avait prononcé la rétrogradation à titre conservatoire le 15 novembre, avant de la confirmer le 24 juin.

Sous la pression des administrateurs, des créanciers et des supporters, John Textor a quitté la présidence de l'Olympique lyonnais, tout en restant à la tête de la maison-mère Eagle Football Holding (EFH). Michele Kang, déjà présidente de l'équipe féminine (OL Lyonnes) et actionnaire de l'OL, l'a remplacé le 30 juin, tandis que l'Allemand Michael Gerlinger, un ancien du Bayern Munich, était nommé directeur général.

Avec leur intervention, l'OL, troisième budget de L1, a échappé au pire, lui qui risquait la faillite pure et simple en cas de rétrogradation, son train de vie, son stade et son effectif étant nettement surdimensionnés pour la Ligue 2.

- "Discipline" -

La décision a été accueillie avec un "immense soulagement" par le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, au diapason de ses administrés. "Franchement, j'ai eu peur", a confié à l'AFP Ayoub Attar, un supporter de 25 ans qui, à l'annonce du maintien, a acheté un maillot de l'OL pour fêter "la délivrance".

"Le plus difficile reste à faire", a toutefois mis en garde Jean-Michel Aulas sur X. "Le club, a-t-il ajouté, doit désormais retrouver sur le terrain ce qu'il a sauvé sur le plan institutionnel."

Depuis le coup de semonce de novembre, l'OL avait enregistré plusieurs rentrées d'argent, notamment 83 millions d'euros apportés par les actionnaires.

Sur le plan des économies, un accord a été conclu fin janvier avec les créanciers d'Eagle permettant un report de paiements et une centaine de salariés sont partis dans le cadre d'un plan de départs volontaires.

Les fins de contrats ou transferts de joueurs onéreux (Alexandre Lacazette, Nicolas Tagliafico, Anthony Lopes, Maxence Caqueret ou tout récemment Rayan Cherki) ont allégé la masse salariale d'une trentaine de millions d'euros. Mais le club doit encore ramener la masse salariale autour de 75 millions d'euros, contre 160 millions avant le plan de départs.

Dans cette optique, Michael Gerlinger a évoqué un plan "de discipline financière" en restant évasif sur le mercato, à l'arrêt jusqu'à présent dans le sens des arrivées et qui va pouvoir enfin commencer pour Lyon. Qui reprendra en L1 le week-end du 16-17 août par un déplacement à Lens.

eba-fjt-cto-chp/dfa

eyJpZCI6IjIwMjUwNzA4MjA1MzE0ZG9jLTY0eXgyd2UiLCJjb25faWQiOiIyMDI1MDcwODIwNTMxNGRvYy02NHl4MndlIiwiYWNfaWQiOiIzNDA0Mjc2IiwiZnJlZV9jb250ZW50IjoiIiwicGFnX21haW5fZnJlZSI6IjAiLCJhcGlfcHJvdl9pZCI6IkFGUCIsInByb3ZfaWQiOiJBRlAiLCJ0eXBlIjoibmV3cyIsInRpdGxlIjoiRm9vdDogTHlvbiByZXBcdTAwZWFjaFx1MDBlOSBlbiBMaWd1ZSAxICIsInBhZ19pZCI6IjEzMzc3IiwicGFnX2Jsb2NrZWRfY29udGVudCI6IjAifQ==

[X]

Nous utilisons des cookies propres et de tiers pour améliorer votre utilisabilité, personnaliser le contenu et analyser statistiquement votre navigation. Vous pouvez modifier la configuration ou consulter la politique de cookies.
Vos paramètres de Cookies
Accepter les cookies
Refuser cookies
Enregistrer les paramètres